Château de Diepensteyn

Reconstruction

Le domaine de Diepensteyn est situé à deux pas de la brasserie PALM. Autrefois, ce fief féodal faisait partie du réseau militaire du duc de Brabant. Il est donc étroitement lié à la tradition et au caractère brabançons. À la fin des années 80, Diepensteyn avait pratiquement disparu ! Depuis 1989, il appartient à la Brasserie PALM qui a très vite entrepris sa reconstruction.

Seigneurs & propriétaires de Diepensteyn

Un aperçu des seigneurs et propriétaires de Diepensteyn, de 1147 à ce jour et leurs contributions à l'histoire du Duché du Brabant et de l'Europe occidentale.

Chronique des comtes de Maldeghem - Steenhuffel

Historique de Maldeghem « La Loyale ». L'histoire familiale des Maldeghem, Comtes de Steenhuffel depuis 1685.

Le domaine de Diepensteyn est situé à deux pas de la brasserie PALM. Autrefois, ce fief féodal faisait partie du réseau militaire du duc de Brabant. Il est donc étroitement lié à la tradition et au caractère brabançons. À la fin des années 80, Diepensteyn avait pratiquement disparu ! Depuis 1989, il appartient à la Brasserie PALM qui a très vite entrepris sa reconstruction à titre de contribution au patrimoine culturel de sa commune de Steenhuffel. La gravure à l'eau-forte « Castellum Diepensteyn » datée de 1690 a servi de modèle à la reconstruction.

Avant la recontruction

Après la reconstruction

Maldeghem « La Loyale »

(écrit par la comtesse Marie-Henriette de Maldeghem, héritière du Château de Diepensteyn et veuve de Charles-Joseph de Lalaing)

Salomon van Maldeghem

Les Maldeghem sont les descendants de Salomon de Maldeghem, illustre accompagnateur de Robert, comte de Flandre, au cours de sa première croisade en 1109.

Arnold van Maldeghem

En 1147, la célèbre « guerre de Grimbergen » éclata dans le Brabant entre les seigneurs de Grimbergen et le jeune duc de Brabant Godefroid III de Brabant. Le comte de Flandre, Thierry d'Alsace, envoya quelques nobles flamands pour soutenir les Brabançons (dont ceux de Bouchout). Les troupes sous la bannière des Maldeghem, conduites par Arnold de Maldeghem, et les Boelare aidèrent à faire accéder les Brabançons au pouvoir.

Diederik van Maldeghem

Thierry de Maldeghem partit en croisade, en 1156, avec le comte de Flandre, Thierry d'Alsace.

Lancelot van Maldeghem

Lancelot de Maldeghem était aux côtés de Baudouin, comte de Flandre et du Hainaut, lors de la prise de Constantinople en 1204, où ce dernier devint « Empereur de Constantinople » et où les Flamands constituèrent sa cour.

Filips I van Maldeghem

Philippe Ier de Maldeghem, par son mariage avec Marie de Hainaut (dont la mère était une de Lalaing) devint le neveu de Baudouin, Comte de Flandre.

Il prouva une nouvelle fois sa fidélité féodale lorsque, en 1213, le roi de France, Philippe Auguste, envahit la Flandre pour anéantir le pouvoir flamand et briser leur relation avec les Hennuyers. De Maldeghem fut, avec le comte de Flandre de l'époque Ferdinand du Portugal, co-organisateur d'une armée de 150 000 hommes levée contre l'armée française, qui n'en comptait que 75 000.

Toutefois, le roi de France remporta la bataille de Bouvines en 1214. De nombreux chevaliers flamands y périrent et le pouvoir flamand fut définitivement anéanti.

Le comte de Flandre et ses chevaliers — dont Philippe et Pierre de Maldeghem — furent faits prisonniers à Paris.

Filips III van Maldeghem

Philippe III de Maldeghem consacra toute sa fortune à soutenir à nouveau le comte Guy de Dampierre dans la guerre contre le roi de France en 1299. Il reçut à cette occasion le surnom de « La Loyale », faisant la fierté éternelle des Maldeghem.

Filips IV van Maldeghem

Philippe IV de Maldeghem est cité dans la charte de Robert de Béthune (1307) dans laquelle 32 chevaliers du Franc de Bruges marquent leur accord pour la paix avec le roi de France.

Filips V van Maldeghem

Philippe V de Maldeghem était conseiller et chambellan de Louis de Maele, comte de Flandre.

Floris van Maldeghem

Floris de Maldeghem épousa Marguerite de Maele, fille naturelle du comte Louis de Maele.

Geerard van Maldeghem

Gérard de Maldeghem était conseiller et chambellan des ducs de Bourgogne Jean sans Peur et Philippe le Bon.

Filips van Maldeghem

Philippe de Maldeghem, fut reçu en 1626 à la cour de l'infante Isabelle-Claire-Eugénie au Coudenberg à Bruxelles, tomba amoureux de sa femme de chambre, Dona Maria de Barea, et l'épousa. L'infante assista à la célébration de leur mariage. En 1627, ils eurent un fils. L'infante Isabelle-Claire-Eugénie accepta d'en être la marraine. L'enfant fut baptisé Eugène. Il reçut comme deuxième prénom celui de son parrain Ambroise, le célèbre général Ambroise Spinola, commandant en chef des armées des Pays-Bas.

Eugeen Ambrosius van Maldeghem

Le 1er février 1648, en l'église de St-Jacques-sur-Coudenberg à Bruxelles, Eugène Ambroise de Maldeghem et de Barea fut sacré chevalier de l'ordre de St Jacques de Compostelle. Il épousa Isabelle van Kesseler, héritière de Diepensteyn, dont le parrain était le roi Philippe IV. En 1685, il reçut du roi Charles II d'Espagne le titre de comte de Steenhuffel–Maldeghem.

Jean Dominique van Maldeghem

Jean-Dominique de Maldeghem, comte de Steenhuffel–Maldeghem, et ses deux frères furent enrôlés dans l'armée de l'empereur d'Autriche. Ses deux frères périrent dans la guerre contre la Hongrie. En 1733, Jean-Dominique fut promu lieutenant et feld-maréchal par Charles, empereur du Saint-Empire romain, et reçut différentes missions diplomatiques. Les archives familiales font état de lettres de Charles de Lorraine prouvant combien la maison d'Autriche lui était dévouée. Il mourut en 1747 et fut enterré en l'église de Steenhuffel, où son épouse, la comtesse d'Haudion, fut inhumée à ses côtés.

Marie Henriette van Maldeghem

Marie-Henriette de Maldeghem, comtesse de Steenhuffel–Maldeghem, épousa le comte Charles-Joseph de Lalaing. Elle vécut à l'époque :

  • La domination autrichienne jusqu'en 1794
  • La période française de 1794 à 1815
  • Le Royaume des Pays-Bas jusqu'en 1830
  • L'indépendance de la Belgique et en même temps la disparition des privilèges féodaux.

Elle se passionnait pour l'écriture et est notamment l'auteur du livre « Maldeghem La Loyale ». Sa bibliothèque était particulièrement riche. En 1867, elle fit don de 930 de ses précieux livres à la Bibliothèque royale.